zigzaguer / poésie & cinéma, à travers des rencontres, conférences, projections, lectures et performances, réunit chercheurs en cinéma et en poésie, poètes, cinéastes et artistes.
L’enjeu de ces rencontres est d’explorer collectivement, sur la crête des pratiques poétiques et cinématographiques modernes et contemporaines, ce qui les rapproche et les rend étrangères à elles-mêmes. Au programme : parentés, héritages, fantômes, fantasmes et réinterprétations, réécritures du réel, montages mutants, gestes graphiques et impressions figurées, scansions chantantes… consolidation et démantèlement.
Ces rencontres se déploient sur trois villes (Amiens, Paris et Marseille) en deux volets (novembre 2023, mars 2024), au sein de nombreuses institutions partenaires.
Fragments polyphoniques
Colloque International, 13-14 juin 2024
The University of Chicago Center in Paris (Rue Thomas Mann, 75013)
Universités partenaires: Université Paris Cité (UMR LARCA), CY Cergy Paris Université (UMR Héritages)
Appel à communications
Rares sont les œuvres qui se sont essayées à tant de pratiques et de genres que celle de Liliane Giraudon. Poétesse, pour reprendre le terme qu’elle remet en circulation, elle publie Têtes ravagées en 1978, et rejoint en 1982 la collection puis les éditions P.O.L, où a paru l’essentiel de son œuvre, soit une vingtaine d’ouvrages. Mais Liliane Giraudon s'est aussi tournée vers la nouvelle, le dessin, la performance et le théâtre, avant de revenir au poème ces dernières années avec une Polyphonie Penthésilée (2021) qui fait résonner les aventures de son autrice. Ce colloque témoigne d’un regain d’attention à l’égard de la poète et veut faire reconnaître l’importance de celle-ci dans le champ contemporain.
Liliane Giraudon fait partie du petit groupe de femmes poètes ayant émergé dans les années 1970, dans un champ majoritairement masculin. Coordinatrice d’un numéro sur les trobairitz pour Action Poétique (1978), puis co-éditrice de l’anthologie Poésies en France depuis 1960 – 29 Femmes (1994), elle a toujours exploré les marges laissées aux femmes, tant dans la société que dans l’écriture. Le parcours qu’elle retrace, depuis l’éducation dispensée par les sœurs trinitaires d'Avignon, puis au lycée de jeunes filles de Carpentras, jusqu’à son enseignement dans les quartiers Nord de Marseille, la pousse à s’intéresser à celleux que la société invisibilise.
Cette volonté de partage a mené Liliane Giraudon à devenir une des “revuistes” les plus actives et inventives de ces quarante dernières années. D’abord membre du comité d’Action poétique, elle crée en 1980 avec Jean-Jacques Viton la revue Banana Split, dont le fonctionnement inspiré de l’autonomie et du do-it-yourself des revues américaines entendait faire contrepoids, depuis Marseille, aux institutions parisiennes. Giraudon a aussi participé à de nombreux projets collectifs, marqués par une volonté d’explorer la porosité des genres littéraires. De la performance poétique (Quatuor Manicle) aux livres collectifs (Marquise vos beaux yeux, 2005), en passant par l’écriture pour le théâtre et les expositions mêlant texte et dessin, son œuvre n’a cessé de se déplacer et de réinventer ses moyens d’expression. Malgré ce constant déplacement, l'œuvre de Giraudon paraît soutenue par une tension entre continu et discontinu, fragmentation et reprise polyphonique. La décomposition des discours, la reconstitution des corps, le rapiècement de carnets d’écriture sont des motifs qu’elle a poursuivis dans toute son œuvre, à travers tous les arts.
L’ambition de ce colloque international, le premier consacré aux travaux de Liliane Giraudon, est d’explorer la diversité de son œuvre, son interdisciplinarité mais aussi sa cohérence ; et de comprendre ce qui fait sa force, son importance dans le paysage contemporain. La première journée du colloque sera suivie d’une lecture par la poète.
Les propositions de communication interrogeront les créations et les activités littéraires et artistiques de l’autrice, et pourront notamment aborder les enjeux suivants :
Le collectif et la scène poétique
Le Quatuor Manicle, collectif international de performance, et le livre à huit mains Marquise vos beaux yeux font partie des nombreux projets collectifs de Liliane Giraudon. Elle a collaboré à Action Poétique, puis co-créé Banana Split (1980-1990), avant d’animer les revues If (1992-2012) puis La gazette des jockets camouflés (2013). Dans ces revues, elle a œuvré à la traduction et la réception de poètes étranger·ères, et notamment américain·es. Ces dernières années, elle s’est tournée vers l’espace de la galerie, avec plusieurs expositions collectives où elle rejoue son concept d’« écriredessiner », dans une perspective collaborative et interdisciplinaire.
L’hybridation des genres littéraires : du carnet au théâtre
Des « chroniques » aux « morceaux de carnets », du « dramolette » au carnet de voyage, du dialogue de théâtre à l’ « homobiographie », Liliane Giraudon s’est risquée dans tous les genres et en a inventé de nouveaux. Cette hybridité est au cœur de sa poétique. On pourra en interroger les enjeux, et la diversité générique de l'oeuvre.
Le corps et la sexualité
Dès ses premiers livres, Giraudon expose ses lecteurs à des corps mutilés, médicalisés, laissés en déshérence. Le cancer du sein, le viol, l’avortement, sont des thématiques centrales de son œuvre, conçue comme « reconstruction d’un corps démembré par la vie sociale » (Sker). Les questions de genre et de sexualité parcourent l’œuvre, à travers les figures des « pénétrables », et surtout de l’Amazone, récurrente dans ses livres.
Fragments et montages
L’écriture de Liliane Giraudon tente peut-être moins de réconcilier les expériences et les discours que d’explorer « ce qui n’est pas visible mais présent entre les fragments. Dans l’entre-fragments. » (Sker). Depuis ses premiers livres, elle n’a cessé de récupérer des morceaux de paroles, des histoires à moitié racontées, et des notes éparpillées dans des carnets. La pratique du montage sous-tend son œuvre, des performances à plusieurs voix aux échanges entre dessin et écriture.
Marginalia et « mauvais goût »
Des milieux paysans à la banlieue, des couvertures fluos de Banana Split aux histoires macabres de Pallaksch Pallaksch, Liliane Giraudon s’est toujours senti attirée par ce qui choque la bienséance, par le mauvais goût et le trivial. Son attention aux marges du social et à celles de l’écriture peut être rapprochée des « submarginalia » de Susan Howe (The Birth-Mark) : Liliane Giraudon, comme Emily Dickinson, se refuse à exclure celles-ci de son regard et de ses livres. C’est l’une des façons de lire la politique de sa poésie, et son engagement féministe.
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Les propositions de communication (20 lignes maximum), accompagnées d’une courte notice biographique, sont à faire parvenir avant le 1er novembre 2023 aux trois adresses suivantes : lpradeau@uchicago.edu ; abigail.lang@univ-paris-diderot.fr ; jean-francois.puff@cyu.fr.
Les décisions seront communiquées au 15 novembre.
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Comité scientifique / comité d’organisation :
Léon Pradeau (Université Paris Cité/University of Chicago) ; Abigail Lang (Université Paris Cité) ; Jean-François Puff (CY Cergy Paris Université)
From : https://www.fabula.org/actualites/115093/liliane-giraudon-fragments-polyphoniques-paris-colloque-international.html
Nos corps anarchiques
Du 12 octobre 2023 au 6 janvier 2024 Vernissage le 11 octobre 2023
À Mécènes du Sud, 13 Rue des Balances, 34000 Montpellier
Avec : Marianne Berenhaut, Laurie Charles, Won-Jin Choi, Marianne Derrien, Liliane Giraudon, Tanja Nis-Hansen, Georgia René-Worms, Lili Reynaud-Dewar, Sequoia Scavullo, Jo Spence
Commissariat de : Georgia René-Worms
Conception graphique : Roxanne Maillet
“Je progresse moi-même dans une vie qui n'est plus la mienne, me retrouve enfermée dans un corps qui n'est plus le mien, que la maladie (ses outils et ses conséquences) a rendu non seulement étranger mais inadéquat. Le corps n'est plus un allié, il est devenu un obstacle, et c'est à partir de lui que j'avance dans mon vocabulaire, désensablant avec lenteur une variété de scènes et d’actions jusqu'alors inaccessibles.” Liliane Giraudon, Madame Himself
Ils ont pris leur autonomie en toute discrétion, doucement ils ont commencé à se transformer. Générer de nouvelles formes en nous: des tissus succulents et gluants, des excroissances de chair, des proliférations cellulaires, des cartilages mutants, des globules cannibalisant. Sur chacun de ces mouvements des mots ont été posés, des mots scientifiques, des mots médicaux. C’est un nouveau langage qui est venu à nous, on nous a parlé de ces corps comme s’il s’agissait de lieux où il fallait ré-instaurer un ordre. Nos corps et notre histoire ont été exposés à un nouveau langage. Une langue autoritaire et rigide comme pétrifiée, pour parler de nos corps malades, de leurs viscères chauds, mous et mouvants. C’est alitée, dans une clinique, que le besoin de rencontrer des narrations curatives et émancipatrices s’est présenté. C’est à l’horizontale, dans un temps social en suspens où la maladie m’avait rendue non-productive, que ces nouveaux corps construits dans la différence sont apparus. Le corps anarchique c’est celui qui se retrouve comme en colocation avec une pathologie, un corps qui dans sa vie a pris la liberté de s’autonomiser, de muter comme en réaction à sa biologie et aux exposomes. Nos corps anarchiques c’est aussi la nécessité d’une mise en commun horizontale des savoirs par les malades eux-mêmes, non pas en s’opposant aux pouvoirs médicaux, mais en réorganisant une écoute, une narration et un savoir autogéré depuis l’intérieur de l’expérience de la maladie. Chacune des œuvres de l’exposition est une forme narrative ou visuelle mettant au jour différentes stratégies de visibilisation mises en place par des artistes et autrices pour rendre politiquement et socialement nos expériences appréhensibles. Nos corps anarchiques, a vocation à opérer un changement de paradigme, il ne s’agit plus d’être une hôte soumise mais de faire passer l’expérience de la maladie du côté proactif, acceptant et exposant autant les moments de puissance, que ceux de doutes et de fatigue. Ici c’est une historiographie non linéaire faite de sœurs et d’allié.e.s qui se construit. Décloisonnant les fonctions qui leurs sont assujetties, les artistes et autrices présentes dans l’exposition déconstruisent l' idéalisation du corps militant moderne. La douleur, l'hormono-dépendance, la chronicité, l’auto-immunité ne sont ici pas uniquement les mots définissant des pathologiques mais le point de départ de réflexions sur nos vies intimes et politiques. Georgia René-Worms
Liliane Giraudon (FR, 1946) vit à Marseille. Son travail d’écriture, situé entre prose (la prose n’existe pas) et poème (un poème n’est jamais seul) semble une traversée des genres. Entre ce qu’elle nomme « littérature de combat » et « littérature de poubelle », ses livres, publiés pour l’essentiel aux éditions P.O.L, dressent un spectre accidenté. A son travail de « revuiste » (Banana Split, Action Poétique, If…) s’ajoute une pratique de la lecture publique et de ce qu’elle appelle son « écriredessiner » : tracts, livres d’artiste, expositions, ateliers de traduction, feuilletons, vidéo, théâtre, radio, actions minuscules…. Une existence tordue pourrait être le titre de son laboratoire d’écriture où circulent des voix. Elle à récemment publié aux édition al Dante/ lespressesdureel Une femme morte n'écrit pas, montage d'énoncés et de notations dans lequel une poétesse (grosse et vieille) tient une sorte de journal où s'articule la destruction du corps privé à celle du corps social. Est à paraître en novembre 2023 « La jument de Troie » aux éditions .P.O.L
OCTOPUS SALOON
UPDATES
L'amour est plus froid que le lac
À l'occasion de la parution de " L'amour est plus froid que le lac" aux éditions P.O.L, à Paris le 28 novembre 2016
"Sous le double regard de Vivian Maier et de Lorine Niedecker le poème est posé sur la table comme une caméra. Il tourne.
Des personnages entrent. Des récits s’entremêlent où fiction et document tentent de rendre compte d’une plateforme hybride d’expériences. Ordinaire manière d’organiser le pessimisme en ce début de xxie siècle.
L’annonce brutale de la mort de Chantal Akerman viendra tout autrement éclairer le décor mis en place et fera ressurgir le titre occulté, celui du premier long métrage de R.W. Fassbinder L’amour est plus froid que la mort.
La forme d’un film repose sur les scènes qui n’ont pas été tournées et qui doublent les autres. Par un simple déplacement, le sujet du lac devient celui de l’amour mort ou plus exactement mis à mort. Semblable au train, un titre peut en cacher un autre. Et avec lui un réservoir de souvenirs, leur amnésie.
Comment a-t-on survécu à un premier amour ?, serait alors la question.
En neuf photogrammes revisités dans le sublime film de Fassbinder (Héros du livre rejoignant les Dames du Lac) une tentative de réponse est apportée.
Sur nous tous, le poème en sait plus long que nous. Et c’est bien parce qu’il brûle sur un monde dévasté que l’amour est plus froid que le lac."
MARSEILLE POSTCARDS - Liliane Giraudon, Jean-Jacques Viton et François Rossi à la batterie
En partenariat avec le F.I.D. Marseille et à l’occasion de l’exposition La carte postale revisitée "Marseille est une ville qui doit avoir des poils sur les dents…" Walter Benjamin
Pour cette soirée va s’ajouter à l’écriture de Liliane et Jean-Jacques une troisième écriture, celle de François Rossi (Das Simple, Dupain) à la batterie. Son magnétisme sauvage et hypnotique viendra se frotter aux voix et au silence.
Ces cartes postales sont teintées d’« un spleen souvent rentré de rage, cf. les légendes en italiques des cartes postales de l’exposition coloniale). Marseille-Postcards passe donc sensiblement du témoignage (témoin d’une amitié, intellectuelle, avec Claude Royet-Journoud, témoin d’un amour, témoin d’une dette, envers Carl Einstein, contractée par Renoir, couverte par Pagnol, et remboursée 70 ans après par Viton et Giraudon...) au tombeau, le tombeau d’une ville qu’on aime aimer haïr, le tombeau d’une ville qui poisse, "qui doit avoir des poils sur les dents..." (citation de Walter Benjamin, en quatrième de couverture), bref, elle (se) meurt, Marseille, et l’un des derniers carrés vivants sera peut-être ce petit livre, paru en 2006, au Bleu du Ciel (éditeur à Bordeaux)." Amaury Bond
La compagnie, 19 rue Francis de Pressensé, 13001 Marseille
Marseille Postcards, Le Bleu du Ciel éditions, Coutras, 2006
réédition d’un ouvrage paru en 1983 aux éditions Spectres Familiers,
Some post cards about C. R.-J. and other cards, dont la première partie est
parue en 1981 dans un numéro d’Action Poétique
Abécédaire de Liliane Giraudon
Lectures à la librairie Michèle Ignazi
Le mardi 2 décembre 2014 à partir de 19 heures, à l'occasion de la parution des livres Le Garçon Cousu (P.O.L) et ça recommence (P.O.L)
Liliane Giraudon
Lecture avec Nicolas Maury
et
Jean-Jacques Viton
Lecture avec Robert Cantarella
Librairie Michèle Ignazi 17, rue de Jouy 75004 Paris
01 42 71 17 00
Lectures, exposition de dessins à la Ciotat
Samedi 14 octobre - 18 heures
Lectures de Liliane Giraudon, Stéphane Nowak, Jean-Jacques Viton.
Exposition de dessins de Liliane Giraudon du 4 octobre au 3 novembre 2014.
La Boutique, 8 rue des frères Blanchard 13600 La Ciotat.
Renseignements : hicethoc@orange.fr
Notre Faust
Notre Faust, série diabolique en 5 épisodes
5 auteurs / 5 semaines / 5 créations
24 septembre – 25 octobre 2014
Du mercredi au samedi à 20h
Intégrale le samedi 25 octobre à 15h
Théâtre Ouvert
4 bis, cité Véron, 75018 PARIS
Tarif (22€ - 6€) / tarif spécial pour l'intégrale (50€ - 40€)
Renseignements et réservations au 01 42 55 55 50
Pendant cinq semaines, un nouvel épisode de Faust chaque semaine.
Durée des épisodes environ 1h10
Chaque épisode s'ouvrira par le résumé des épisodes précédents.
De Stéphane Bouquet, Robert Cantarella, Nicolas Doutey, Liliane Giraudon, Noëlle Renaude
Metteur en scène Robert Cantarella
Assistant à la mise en scène François-Xavier Rouyer
Scénographie Elodie Dauguet
Musique Alexandre Meyer
Chant Rebecca Meyer
Avec Stéphane Bouquet, Robert Cantarella, Rodolphe Congé, Orphée de Corbière, Charlotte Clamens, Michel Corvin, Nicolas Doutey, Julien Lacroix, Sabine Macher, Nicolas Maury, Frédéric Moulin, Noëlle Renaude, François-Xavier Rouyer, Emilien Tessier et des invités surprise
Production Cie R&C – Théâtre Ouvert
Avec le soutien de la Région Ile-de-France, de la DRAC Haute-Normandie dans le cadre de la résidence de la Cie R&C à la Scène Nationale Evreux-Louviers, de la Ménagerie de verre dans le cadre du Studiolab
Une première étape de travail a eu lieu à la Ménagerie de verre dans le cadre d’Etrange cargo 2013
Notre Faust, série diabolique en 5 épisodes, élaboré par un ensemble d’artistes réunis autour de Robert Cantarella, met en scène un Faust fondamentalement contemporain aux prises avec les problèmes de société les plus actuels, imprégné des enjeux de notre époque.
Comment interroger le mythe ? Quel pacte Faust passerait-il aujourd’hui, dans une société en proie à des désirs qu’il s’agit d’assouvir au plus vite pour faciliter la consommation de tout ? Avec quel Méphisto ?
Partant du constat que les grands mythes sont pris en charge par les séries télévisées, l’équipe a élaboré un projet d’écriture “à plusieurs” fondée sur les codes d'un feuilleton. Les cinq épisodes d’une heure environ de Notre Faust, construits sur une pluralité d’axes narratifs, de temporalités et de lieux, sont habités par des personnages récurrents. Comme il se doit, chaque épisode débute par un rappel des précédents et se termine sur une question en suspens. Comment continuer ?
Les modalités du travail suivent également celles que l’on applique dans les séries : écriture des épisodes en amont, puis rythme frénétique dans la réalisation au plateau. Chaque semaine, un épisode nouveau est présenté - répété en journée la semaine précédente - et une intégrale aura lieu à la fin de la cinquième semaine.
Emile Faust est ostéopathe. Les clients défilent dans son cabinet et certains dégagent de mauvaises vibrations. Sa femme préfère un autre destin, son fils est un adolescent en pleine crise d’identité, sa belle-mère tolère les exigences, son père est absent et sa séduisante sœur multiplie les conquêtes. Faust cache un passé trouble qui resurgit et l’oblige à agir. Il veut une reconnaissance sociale. Ses désirs inassouvis le mènent alors à pactiser. Son besoin de satisfaction devient impossible à rassasier.
Ça ira, les collectionneurs on les aura - Galerie Meyer
Ça ira, les collectionneurs on les aura
Du 1er septembre (vernissage) au 31 octobre 2014
Nadine AGOSTINI, Jean-Pierre ALIS, Jo AYM, Jean-Daniel BERCLAZ, François BLADIER, Julien BLAINE, Daphné BOUSSION, Jean-Jacques CECCARELLI, Monique DE LUBAC, Madeleine DORE, Xavier GIRARD, Liliane GIRAUDON, Sylvie GUIMONT, Dino INNOCENTE, Robert KHALVADJIAN, Françoise KEEN, Armelle KEROUAS, LAZLO, Jean LE GAC, Georges MAJERUS, Marina MARS, Olivier ONEPALE, Rudy RICCIOTTI, Alexandre ROCHE, Françoise ROD, Philippe TURC…
Galerie Meyer
43, rue Fort Notre Dame - 13001 Marseille
T. 04.91.33.95.01